Audioblast #9 Festival

• Du vendredi 26 au dimanche 28 Février •

https://www.twitch.tv/asso_apo33
http://p-node.org
Facebook Live

Audioblast est un festival de création sonore utilisant le réseau comme lieu de diffusion et permettant l’écoute de nombreuses pratiques audio : musique expérimentale et électronique, drone, noise, field recordings… (concerts, retransmissions et performances).

Audioblast Festival arrive à sa 9eme année après avoir démarré sa vie en 2012 en tant qu’unique festival sonore «Live» utilisant internet comme lieu de diffusion. L’aventure a vu des centaines d’artistes et de musiciens expérimenter le format en ligne et des performances live en réseau au fil des années.

Des pratiques aussi diverses que l’art radiophonique ou le codage en direct, l’improvisation à la poésie sonore y ont trouvé un espace d’existence en dehors des circuits classiques de diffusion.

Les restrictions de mouvement et la fermeture de sites culturels à travers le monde, causées par la pandémie de Covid-19, ont entraînés une augmentation des performances en direct en ligne ces 12 derniers mois.

Cette condition a mené de nombreux artistes à découvrir, par nécessité, les outils de la performance en ligne, expérimenter les formats de performance, se connecter avec leur public et leurs communautés à travers les fils du réseau.

En ligne mais également sur place : Plateforme Intermédia & Ateliers de Bitche
Co-production Apo33 et Art Zoyd Studios.
Curation : Kasper T Toeplitz & Julien Ottavi.
https://fb.me/e/5M2xys4K4


Programmation :

Vendredi 26 Février :

19h Π Node
20h Alexei Borisov
21h Merryll Ampe / Milène Tournier
22h Gail Priest

Samedi 27 Février :

19h GX-Jupitter Larsen
20h Dror Feiler
21h Christian Zanési
21h30 Lars Akerlund
22h30 Phill Niblock & Katherine Liberovskaya

Dimanche 28 Février :

19h Marinos Koutsomichalis & Algo Noise Orchestra
20h Gerard Lebik
21h Sisterloops
22h Barbara Dang





Cette année le thème du festival est : Paysages insurgés

Divergent Landscapes

«Les attributs physiques et environnementaux des paysages façonnent souvent les modèles de connectivité de la population»

Cette année, le festival Audioblast explore le thème des paysages divergents.

Dans le sillage de multiples verrouillages transformant les centres-villes en zones respectueuses de la faune tout en séparant simultanément les populations urbaines de l’accès à la nature, nos expériences du paysage sont devenues médiatisées, hybrides, multiples et connectées.

Que ce soit en se promenant sur des plages pittoresques dans des jeux vidéo populaires, en concevant des utopies d’immobilier virtuel en ligne ou en écoutant l’intensité du chant des oiseaux dans un paysage sonore autrement saturé par les drones des moteurs transportant les enfants à l’école ou les gens au travail, nous en sommes venus à dépendre des dispositifs numériques pour naviguer dans notre isolement les uns des autres, de la nature et de la culture.

Divergent Landscapes cherche à mettre en évidence cette dichotomie de nos déserts virtuels, voyages hybrides, courants de résistance, forêts fantasmagoriques et étreinte en réseau. Rendre visibles les paysages divergents, à travers nos identités sonores, nos réalités numériques et nos espaces publics / privés (extérieur / intérieur).

Dans le cadre du festival : Audioblast exposition 

[flipbook pdf=”http://apo33.org/wp-content/uploads/2021/02/Catalogue-festival-Audioblast9_19h_compressed-1.pdf”]



• Phill Niblock & Katherine Liberovskaya •

📸 Anne Wellmer

◼️ Phill Niblock est un artiste dont la carrière s’étend sur la musique, le cinéma et la photographie minimalistes et expérimentales. Depuis 1985, il est directeur d’Experimental Intermedia et conservateur du label XI. Connu pour ses bourdons de musique épais et bruyants, le son caractéristique de Niblock est rempli de micro-tons de timbres instrumentaux qui génèrent de nombreuses autres sonorités dans l’espace de représentation.

◼️ Katherine Liberovskaya est une artiste intermédia basée à New York et à Montréal. Impliquée dans la vidéo expérimentale depuis les années 80, elle a produit de nombreuses vidéos monocanal, des installations vidéo et des performances vidéo et musicales qui ont été présentées lors d’une grande variété d’événements et de lieux dans le monde entier.

Projet :

Un ensemble alternant des parties où Katherine Liberovskaya interprète des visuels en direct et où Phill Niblock mélange des enregistrements sur le terrain et une partie avec des compositions préenregistrées ainsi que des vidéos de Niblock accompagné de musiciens en direct.

– partie 1 :

Katherine Liberovskaya (images en direct avec des caméras en direct ; et peut-être des automates jouets et du son en direct) avec Phill Niblock (enregistrements sur le terrain)

– partie 2 :

Musique de Phill Niblock “Noizzze” (2020, 23 min) [extraits enregistrés par I R E : Kasper Toeplitz, basse ; Franck Vigroux, guitare ; Helene Brischand, harpe]

Vidéo de Phill Niblock “32 Waves” (2018)

Rejoint en direct par Kasper Toeplitz et Julien Ottavi sur des basses modifiées

– partie 3 :

Katherine Liberovskaya (Visual Foley : images en direct via des caméras et du matériel en direct) avec Phill Niblock (enregistrements sur le terrain)

http://phillniblock.com/
http://www.experimentalintermedia.org/



Méryll Ampe / Milène Tournier

Performance en duo formée dans le cadre de la résidence Bruit de Surface de la collection Littérature et musique :
Art Zoyd Studios a imaginé d’explorer d’autres interactions de la musique avec le monde qui nous entoure – à savoir ses possibles liens et connivences avec la littérature – et de placer cette recherche à un autre endroit, l’espace d’internet. De là est en train de naître la série ou collection ” Bruit de surface”, rencontres entre des écrivains et des musiciens, se retrouvant en binômes, pour tenter de créer des œuvres hybrides, entre texte, performance et concert, entre le signifiant du mot et l’abstraction du sonore.

◼️ Artiste sonore et sculptrice de formation, Méryll Ampe établit des liens entre ces deux pratiques. Elle conçoit le son comme un médium à sculpter en temps réel utilisant des éléments acoustiques captés dans son quotidien ainsi que des sources sonores enregistrées pour les combiner avec des synthétiseurs, lecteur cassette, cymbales, etc… Le tout pour ainsi interroger une implacablement dense matière sonore qui évolue souterrainement et en relief. Créant en direct différentes strates et jouant avec l’imbrication de volumes, de plans et de perspectives, Méryll Ampe aime frôler les limites du son et creuse dans sa chair avec un intérêt permanent pour la rugosité, la porosité, la masse-densité et l’inattendu.

En live elle s’engage de manière puissamment instinctive et radicale,  faisant appel  à l’écoute du lieu et du corps qui lui sert de baromètre et tissant ainsi de formidablement massifs états et entités sonores qui se déploient, se croisent, se mélangent ou se décomposent pour un résultat tonitruant de salves sonores à la fois abstraites-noises et rythmiques-saturations.

◼️ Milène Tournier, née en 1988, docteure en études théâtrales de l’univ. Sorbonne Nouvelle (Figures de l’impudeur: dire, écrire, jouer l’intime 1970-2016), est une auteure de théâtre, poésie et de formes croisées. Elle publie en 2018 Et puis le roulis (Ed Théâtrales) ; en 2019 Nuits (La Ptite Hélène). Son recueil de poésie Poèmes d’époque (éd. Polder),préfacé par François Bon, voudrait saisir l’urbanité entre fulgurances et tentation du « tout ». Son deuxième recueil L’autre jour  (automne 2020, éd. Lurlure) poursuit cette double quête d’écriture de la ville et de l’intime. Elle réalise des écritures filmiques qu’elle partage sur Youtube. Elle participe en 2019-2020 au dispositif de résidence d’auteurs de la région Ile-de-France. Elle est par ailleurs professeur documentaliste dans un lycée.

Projet :

“Méryll et Milène proposeront une incantation live à la ville. Comment appeler à soi, voix, texte et musique mêlés, une ville absente et rêvée, comme hisser un mirage?”

Milène :

Méryll :


meryllampe.com
bandcamp de Méryll


• Marinos Koutsomichalis •

Marinos Koutsomichalis est un artiste des médias, un érudit et un technologue créatif. Il est né à Athènes, GR (1981) et a depuis vécu et travaillé dans différentes villes du monde.  Sa pratique est hybride, nomade et ethnographique, impliquant le travail de terrain, le codage créatif, la théorie critique, la réalisation, l’enseignement, les performances en direct, les ateliers de travail, les résidences d’artistes et de recherche, “Doing-It-With-Others”, et l’expérimentation pratique avec des matériaux et des technologies de toutes sortes.
Son corpus artistique est prolifique, mais tourne toujours autour des mêmes thèmes : recherche/exploration de la matière ; effacement de soi ; quête de l’après-soi. Jusqu’à présent, il a présenté publiquement son travail, poursuivi des projets, dirigé des ateliers et tenu des conférences dans le monde entier plus de 250 fois et dans toutes sortes de milieux : des grands musées, des biennales et des salles de concert réputées, des églises, des sites industriels et des lieux souterrains. Il a occupé des postes d’enseignement et de recherche dans diverses institutions universitaires, a publié un livre et de nombreux articles universitaires/scientifiques, et est actuellement chargé de cours en conception multimédia pour les arts à l’Université de technologie de Chypre (Limassol, CY) où il codirige le Media Arts and Design Research Lab.

In/Ex-térieures :

Marinos Koutsomichalis propose In/Ex-terior (Ir)rationalities pour Audioblast 9.
Dans le sillage des multiples blocages et des manœuvres politiques extraordinaires qui affectent la vie quotidienne à l’échelle mondiale, ce projet s’interroge sur la possibilité d’une utopie distribuée (post-)pandémique – la possibilité d’un nouvel espace hybride public/privé dans lequel des aspects fragmentés du quotidien sont juxtaposés et orchestrés de manière toujours plus créative.
Les individus composent et diffusent de manière sélective des (ir)rationalités locales concernant leur environnement immédiat, en utilisant des objets, des récepteurs radio, des webcams, des vues de fenêtre, de la poésie, des bruits improvisés dans la chambre à coucher, leur propre corps en mouvement, et autres. Ces flux sont ensuite manipulés par un groupe d’artistes (qui donnent des instructions arbitraires) et par un automate logiciel fonctionnant sur le serveur (qui exécute sélectivement les instructions précédentes).
C’est ainsi qu’émerge un paysage audiovisuel cybernétique improvisé, qui se veut une introspection de la dynamique complexe forgée à l’intersection des (ir)rationalités pandémiques locales, de leur manipulation improvisée et semi-automatisée, et de leur diffusion publique.

www.marinoskoutsomichalis.com
https://soundcloud.com/marinos-koutsomichalis


Algo Noise Orchestra



• GX-Jupitter Larsen •

GX Jupitter-Larsen est un artiste médiatique, qui a été actif sur un certain nombre de scènes artistiques underground depuis la fin des années 70. Il a été impliqué dans le punk rock, le mail art, la culture des cassettes, la scène de la musique noise et la culture des zines. Dans les années 1990, il a été le concepteur sonore des performances des Survival Research Laboratories de Mark Pauline. Son travail le plus connu est celui de fondateur du groupe noise The Haters, qui s’est produit dans le monde entier et figure sur plus de 300 CD et disques.

Frequency, excerpt… from GX Jupitter-Larsen on Vimeo.

jupitter-larsen.com
https://gxjl.bandcamp.com/



• Christian Zanési •

📸 Linda Bujoli

Christian Zanési est né en 1952. Il est un ancien étudiant de Guy Maneveau et Marie-Françoise Lacaze (Université de Pau, 1974-1975) puis de Pierre Schaeffer et Guy Reibel (Conservatoire de Paris, 1976-1977).
Depuis son entrée au Groupe de Recherches Musicales de l’Ina en 1977, il a multiplié les expériences, les réalisations et les rencontres. Il est à l’origine de nombreux projets, notamment : le festival PRÉSENCES électronique, l’émission Electromania sur France Musique (avec David Jisse et Christophe Bourseiller) et les coffrets CD consacrés aux compositeurs historiques du GRM.
Il a été le directeur artistique de l’Ina GRM jusqu’en Juin 2015.
Il a composé de nombreuses pièces électroacoustiques, souvent données en concert. Depuis les années 2000, il a également développé une pratique de live music. Ainsi, il a joué avec Christian Fennesz, Rom, Mika Vainio, Edward Perraud, Frederick Galiay , Thierry Balasse, Kasper Toeplitz, David Jisse, Bérangère Maximin, Didier Petit, Phlippe Foch, Maguelone Vidal et Arnaud Rebotini .

Before the blast :

Pour Audioblast 9, Christian Zanési propose une nouvelle performance musicale d’après sa pièce « L’esprit des lieux ».

“Les principaux « sons de nature » de ce travail m’ont été donnés par l’audio-naturaliste Marc Namblard pour en faire un travail musical.

Au-delà du son, il y a pour moi effectivement le geste et la forme. Pour cela, j’établis entre tous les sons des relations organiques de rythmes, de hauteurs, de volumes, d’espaces et de durées; comme pour créer un nouvel organisme vivant qui se déploie et vit le temps de la performance.

Nous, êtres vivants, sommes construits pour percevoir par sympathie cet organisme.”

https://www.youtube.com/channel/UCyiYzS9X4PYq9sdnZk50JyQ/featured
https://soundcloud.com/christianzanesi


• Lars Akerlund •

📸 © Bengt Wanselius

Lars Åkerlund est un artiste suédois du son et un compositeur/interprète de musique électronique et électroacoustique. De formation classique, il travaille également dans la scène musicale underground ; il a fondé des groupes tels que P.I.T.T et le Lucky People Center et a été membre des Mental Hackers. Åkerlund travaille en studio avec des ordinateurs, des contrôleurs et du matériel électronique en direct comme un monocorde amplifié.

Projet:

Sa pièce est une performance électronique enregistrée en direct où des appareils numériques et analogiques ont été mélangés.
Le film est un commentaire qui n’a pas nécessairement de rapport avec le son.

https://soundcloud.com/larsakerlund

https://zkm.de/en/person/lars-akerlund



• Alexei Borisov •

Alexei Borisov est né à Moscou le 7 décembre 1960. Il est diplômé de l’université d’État de Moscou où il a étudié l’histoire et les arts. Sa carrière d’interprète controversée (en tant que guitariste) a débuté dans le groupe new-wave Center, en 1980. L’année suivante, il forme la bande modale Prospekt (avec Dmitry Matsenov), et la remodèle en 1985 sous le nom de Notchnoi Prospekt, avec son partenaire de l’époque, Ivan Sokolovsky.
Après la dissolution du groupe au début des années 1990, il a fait surface dans le duo “noise reconstruction and techno acoustics” F.R.U.I.T.S. avec Pavel Zhagun (également connu sous le nom de Piezo) et dans divers groupes d’art/bruit/industriel/improvisation comme Joint Committee, Atomic Bisquit Orchestra, New Russian Alternative, Gosplan Trio, Lost Sound et bien d’autres.
En 2000, il a créé son propre label N&B Research Digest avec son ancien associé, le sculpteur sonore expérimental finlandais et journaliste Anton Nikkila. Depuis 2003, Borisov est le directeur du festival international de musique expérimentale Noise and Fury au centre culturel DOM de Moscou .
Parmi ses autres collaborations figurent les projets communs avec KK Null (Japon), Jandek (États-Unis), Jeffrey Surak (États-Unis), Ilpo Vaisanen (Finlande), Kurt Liedwart (Russie), Olga Nosova (en tant que duo Astma) (Russie/Allemagne), Katya Rekk (Russie), Sergey Letov (Russie), Vlad Makarov (Russie), Sergei Kostyrko (Russie), Ilia Belorukov (Russie), Dave Phillips (Suisse), Joke Lanz et Jonas Kocher (en tant que Radical Muzak Septet) (Suisse), Franz Pomassl (Autriche), Mia Zabelka (Autriche), Thomas Buckner (États-Unis), Benjamin Skepper (Australie), Anton Mobin (France), Jelena Glazova (Lettonie), Sergei Kasich (Russie/États-Unis), Igor Levshin (Fake Cats Project) et bien d’autres.
Borisov collabore également avec différents artistes vidéo et multimédias, des poètes, des compagnies de danse, des groupes de performance, des théâtres et des réalisateurs de films. Il travaille également comme DJ dans des clubs et sur différentes stations de radio en Russie et à l’étranger, et a contribué en tant que journaliste à certains sites web, magazines et journaux russes et internationaux.
 Il est également représenté dans le documentaire musical Elektro Moskva 2013.

Performance :

La performance de Alexei Borisov pour Audioblast 9 est un ensemble en direct d’électronique de diy, de bandes et d’ordinateur portable (Audio mulch), très probablement transmis depuis Moscou.

https://alexeiborisov.bandcamp.com/
https://soundcloud.com/alexei-borisov
https://www.mixcloud.com/alexeiborisov/http://www.elektromoskva.com/english


• Barbara Dang •

Membre du collectif Muzzix, l’univers sonore de Barbara Dang va de la musique expérimentale écrite à une musique improvisée. Elle travaille auprès d’Olivier Benoit et de Jérémie Ternoy puis rencontre d’autres musiciens et compositeurs tels que Sophie Agnel, Didier Aschour, Radu Malfatti, Michael Pisaro… Elle développe un répertoire de piano et de clavecin solo (Louis Andriessen, John Cage, Cornelius Cardew, Henry Cowell, Morton Feldman, Tom Johnson, Federico Mompou, Erik Satie…) qui met en jeu des techniques inhabituelles (piano préparé, amplifié, jeu à l’intérieur) où l’action musicale pure est privilégiée par rapport à une expression individuelle esthétisée.
Au sein de petites formations ou de grands ensembles (La Pieuvre, Le Grand Orchestre de Muzzix, Dedalus), elle explore d’autres instrumentariums tel que des objets amplifiés, l’électronique ou l’orgue.
Depuis mars 2015, elle travaille pour Revue & Corrigée : revue de référence des pratiques sonores expérimentales.

Performance :

Le piano est ouvert, la musique est parfois écrite, parfois improvisée, où le métal, le bois et les pierres sont chauffés à la main.

http://muzzix.info/Dang


• Gerard Lebik •

Gérard Lebik est un performeur, un artiste sonore et un compositeur.
Il explore des sources et des méthodes de recherche hétérogènes sur les phénomènes auditifs et de perception du son et de la musique. Sa personnalité schizophrène et divisée le conduit à travers des formes d’expression telles que le bruit, l’art sonore, le réductionnisme, le minimalisme, le free jazz cathartique, l’improvisation libre électroacoustique, la performance et les interventions sonores dans l’espace public. Dans ses recherches sur la nature du son, il se concentre sur des questions telles que la perception et la propagation des ondes sonores, l’aspect psychologique du son binaural, le sens ontologique du temps, et la relation sonore dans l’architecture et le contexte urbain. Malgré la variété de ses intérêts, ses travaux se concentrent sur la recherche de formes parfaites de beauté, en équilibrant l’art expressif et constructif. La base de son activité est un processus créatif, par opposition à un effet, et une expérience qui respecte le nomos de l’esthétique des anciens Pythagoriciens .
Il est directeur artistique et conservateur du Sanatorium Of Sound – festival d’exploration de la musique expérimentale et nouvelle qui se tient à Sokołowsko Pologne.

The low of the refraction and an orange glow night after night illuminates the sky of city :

La composition est basée sur la méthode classique de synthèse FM et AM et se réfère à un fragment de texte décrivant l’enchevêtrement de certains événements historiques et quotidiens, de faits évidents et d’informations non confirmées ou faussement divulguées destinées aux médias sociaux.

… En 984, le mathématicien persan Ibn Sahl أبو سعد العلاء ابن سهل ; c. 940-100 découvre la loi de réfraction décrivant le changement de direction d’une onde passant d’un milieu à un autre, qui dépend de la vitesse de propagation de l’onde dans un milieu donné.
De retour chez lui, Thomas Harriot pense qu’il ne devrait pas expliquer ses concepts à Kepler de manière aussi détaillée. Soudain, il est surpris, il fait nuit. Qu’est-ce qui brille autant ? C’est un investissement gigantesque de Citronex – 43 hectares de légumes les serres. Pourquoi allument-elles le soleil la nuit et pourquoi à l’ouest ? Des tests effectués à l’aide de microscopes laser modernes ont confirmé qu’il n’est plus possible de corriger la vue…

 

 

http://gerardlebik.blogspot.com/
http://sanatoriumofsound.com/
http://gerardlebik.net/


• Sisterloops •

SISTERLOOPS est un duo d’art sonore et de bruit performatif, une collaboration entre l’artiste interprète Marie Gavois et la compositrice Alexandra Nilsson. Elles travaillent ensemble depuis 2013.
SISTERLOOPS est un duo de méchants universitaires, strictement sauvages, brutalement féminins. Elles sont des couteaux amplifiés.

≡matériel – coupures et gémissements, égratignures, éclats et cris_ physique – action directe_ scénario_ sauvage / lyrique / narratif_ qui parle et qui fait du bruit?≡

Wild (Pussy) Cat and Hospis :

Performance de bruit de voix en quatre parties.
Voix acoustiques étendues en plusieurs couches, construisant des textures jusqu’à l’au-delà de la reconnaissance. Une overdose de féminité.

Morr
– grognement, frisottement, pulvérisation, bourdonnement
Purr
-gémissements, ronronnements, craquements, cris
Fizz
-souffle, siffle, crache, pétillement
HOSPIS
la voix de la matière première, du plus profond de soi
charnel, abstrait ?
hack chip, creak croak, screech squeak
vers l’extérieur et vers l’intérieur
le vent, l’asthme et la vapeur
épais
retenez votre souffle, -tssssssss….
hospice

https://sisterloops.wordpress.com
https://vimeo.com/sisterloops


• Dror Feiler •

📸 Pelle Seth

Dror Feiler est un compositeur, saxophoniste et militant politique. Il est né en 1951 à Tel-Aviv, Israël, et vit en Suède depuis 1973.
Il joue de nombreuses variétés de saxophone : sopranino, soprano, alto, ténor et contrebasse, ainsi que la clarinette en si bémol, le cor de basset et la clarinette contrebasse. En outre, il utilise des systèmes de sonorisation informatisés. Avec son sens aigu de la vocation, Dror Feiler doit être considéré comme l’un des principaux compositeurs et musiciens d’improvisation de Suède.
La reconnaissance de ses réalisations s’est considérablement accrue ces dernières années, certains des plus importants orchestres, ensembles et festivals européens ayant commandé et interprété ses œuvres : Stockholm New Music, Donaueschingen Musiktage, Hudderseld, Wien Modern, Tectonics Festival.
Il s’est produit et a enregistré avec des orchestres et des ensembles ainsi qu’en tant que soliste en Suède, en Russie, en Yougoslavie, en Serbie, en Bosnie, en Croatie, au Royaume-Uni, en Belgique, au Danemark, en Finlande, au Belarus, en Lituanie, en Lettonie, en Autriche, en Suisse, en France, en Israël, en Palestine, aux Pays-Bas, en Hongrie, en Norvège, en Allemagne, au Japon, en Colombie, au Mexique, aux États-Unis, au Brésil et en Argentine. Il a composé pour l’Ensemble Modern, le Klangforum Wien, le Hessischer Rundfunk, l’Orchestre symphonique de la radio bavaroise, l’Orchestre symphonique écossais de la BBC, Neo, l’Ensemble de percussions de Krommata, Kwartludium, Ascolta, Contrechamps, l’Ensemble New Music Tallinn, Vertixsonora, l’Orchestre symphonique de Stavanger et l’Orchestre de la radio grecque.
Dror Feiler est le vice-président de la Société suédoise des compositeurs ainsi que le PDG de Swedish Music.
Il est membre du conseil d’administration de STIM (l’organisation suédoise de gestion collective pour les créateurs et les éditeurs de musique). Il est le fondateur (1976) du groupe d’improvisation musicale libre LOKOMOTIV KONKRET. Il est également lefFondateur (1983) et directeur artistique du groupe THE TOO MUCH TOO SOON ORCHESTRA.

The Archipelago of Noise island

The Archipelago of Noise island est un groupe de compositions basées sur l’idée d’îlots de sons d’instruments (instruments à anche) dans une mer de bruit où la raucité abrasive des événements sonores et la complexité texturale associée à des fragments mélodiques sont combinées en objets sonores contrastants dans une tentative de remettre en question la façon dont nous entendons, écoutons et percevons la musique et les sons.

Dans The Archipelago of Noise islands, nous serons engagés dans une lutte pour donner un sens à ce que nous entendons lorsque les difficultés à catégoriser/définir le stimulus audio qui se présentent, notre attention sera canalisée dans les moments singuliers de l’œuvre, et une fois que nous aurons réalisé que chaque île de The Archipelago of Noise islands n’est pas là pour remplir un objectif macro-structurel, elle devient quelque chose qui se termine en soi. Au lieu d’événements sonores singuliers existant pour les réalisations abstraites de l’ensemble, l’ensemble est composé pour nous renvoyer sur les cornes des singularités. Chaque élément ou ingrédient sonore/textural singulier de la musique prend un sens spécifique, et il n’existe pas de hiérarchie claire entre eux. Chaque élément sonore de la musique est également proche du centre. Pourtant, l’égalité ne glisse pas dans l’interchangeabilité, car chaque ingrédient de la musique/texture reste douloureusement particulier. Nous trouvons donc une possible dérogation à l’affirmation d’Adorno selon laquelle “l’histoire de la musique, du moins depuis Haydn, est l’histoire de la fongibilité : que rien n’est en soi et que tout n’est qu’en relation avec le tout”.

Les éléments sonores de l’Archipel des îles du bruit s’élancent les uns vers les autres à partir des extrémités opposées de l’espace sonore et se heurtent dans un impact direct. Alors que le son ne connote rien de plus que les données sensorielles de l’audition, l’Archipel des îles du bruit va développer/suggérer une perturbation, une confusion, et/ou une interférence contestant à mains nues la conformité de la soi-disant “qualité musicale” et qui, en termes sociologiques, est pour moi l’essence même des arts.

La “perturbation” auditive de l’Archipel des îles du bruit est générée par des séquences et des grincements de sons, par une collision entre le présent, les souvenirs et la notion romantique de comment il était/peut/être, qui fait que la complexité du son devient une forme d’agitation auditive qui est affective et transformatrice et politise l’environnement auditif/textural.

https://www.youtube.com/user/drorfeiler/channels
http://www.arte.tv/guide/en/068779-000-A/square-artiste-bargeld?country=SE
https://soundcloud.com/dror-feiler


• Gail Priest •

📸 Samuel James

Gail Priest est une artiste sonore basée à Sydney en Australie. Sa pratique comprend la conception/composition de sons pour des performances, des installations et de la musique exploratoire en direct sur un ordinateur.
Ses compositions se situent dans une zone liminale entre la chanson et le paysage sonore.

The Performance :

” La nature curieuse du temps à travers le monde est telle que, si pour un Européen, il sera tard dans la soirée, pour moi, cette représentation aura lieu au début de la journée. Je ne cesserai jamais de m’étonner que nous puissions exister, simultanément, dans des temps très différents : moi dans votre avenir ; vous dans mon passé ; nous deux dans le présent. Mais le son est toujours une question de temps – une série de cadeaux indivisibles que nous entendons comme un flux. En travaillant avec des échantillons de terrain, de la voix et des synthétiseurs modulaires, cette performance se concentrera sur la transformation texturale et timbrale de fragments mélodiques et de bourdons enchevêtrés afin d’accroître notre sens de la progression implacable du temps. Il m’arrive de tenter de réguler le temps par des battements métriques, mais cela ne fera que renforcer le sentiment d’une propulsion inévitable : un abandon énergique de l’instant d’après à l’instant suivant.”

http://www.gailpriest.net
http://gailpriest.bandcamp.com
https://soundcloud.com/gail-priest


• Π Node •

∏-node est une plateforme expérimentale pour le développement d’un format radio hybride web/FM/DAB+. Grâce à l’interconnexion de différentes approches, outils, technologies et réseaux, une structure de diffusion décentralisée est établie où chacun des nœuds du réseau sert à la fois à recevoir et à transmettre des informations. Une telle structure cherche à rompre avec le schéma classique de communication unidirectionnelle, en le remplaçant par un modèle horizontal de pair à pair.
∏-node veut explorer les nombreuses dimensions de la radio – sa physicalité (éther, ondes radio et spectre électromagnétique), sa spatialité (largeur de bande, fréquences), son infrastructure (réseau de récepteurs/émetteurs radio), ses méthodes de production et de gestion du contenu éditorial (comités/équipes de programmation, studios d’enregistrement), ses méthodes de réception des métadonnées (RDS/SDR), son histoire (radio libre et mouvements de radio pirates) et sa législation. Plus important encore, π-node veut également examiner le rôle et le potentiel futurs de la radio à une époque où tout devient numérique.

G.O.L.E.M.

G.O.L.E.M. est une construction sonore en direct, résultant de l’agrégation de flux audio provenant de plusieurs sources. Chaque participant reçoit, modifie et réinjecte sa vision sonore, trompée par des temporalités parallèles, dans le grand flux commun. Les sensibilités étant immédiatement modifiées par les autres, un phénomène de feedback entre en jeu. Une forme apparaît langoureusement pour donner naissance à une entité bio-informatique libérant un Out-of-CONTROL futuriste.


https://p-node.org/