Electropixel #9 – du 21 août au 25 août : Paris

Electropixel #9 : Corps électroniques et morphologie abstraite du réel

Festival des cultures numériques émergentes et pratiques électroniques libres, Electropixel s’inscrit dans un réseau international de festivals d’arts électroniques. Il ouvre un espace singulier permettant de faire croiser artistes (audiovisuels, musiciens, plasticiens, intermédias, performeurs, etc.), théoriciens, programmeurs, bidouilleurs et inventeurs de tous bords et des fabriques du quotidien.

Toute la programmation ici !

PARIS

Exposition : corps électronique et transformation du réel
Vernissage le mercredi 21 août à 18h30 à Plateforme Paris, 5/6 €

Performance Radio Noise Collective
Jeudi 22 août à 20h à la Plateforme Paris

Concert : GOO – Grand comptuer Orchestra
Samedi 24 aôut à 19h la Plateforme Paris, € donation

Concert Electronoise Night
Vendredi 23 août à 20h au Zorba Paris, 5/6€

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Exposition : corps électronique et transformation du réel
Vernissage le mercredi 21 août à 18h30 à Plateforme Paris, 5/6 €

Tranzion
Akkkkkrrrr
Chloé Malaise
Shu Lea Cheang
Joachim Montessuis
Souad Mani et Collectif Apo33
Jenny Pickett et Julien Ottavi

Le lieu : Plateforme Paris
73 rue des Haies, 75020 Paris

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jeudi 22 aoûtRadio City Hacking – départ plateforme et dérives aux alentours – 20h

Radio Noise Collective

La radio, l’objet radiophonique, son utilisation, ses extensions, sa culture et ses possibilités forment la matière et le champ d’action de la radio Plusieurs musiciens et non-musiciens exploitent la richesse sonore de cet émetteur, capable de parler toutes les langues, de jouer tous types de musique, et qui représente par conséquent une source intarissable de sons et d’informations. Ici démultipliée, la radio devient un langage sonore foisonnant, un instrument de croisement et d’interactions.
La situation se renverse : la radio n’est plus un médium, le moyen de la diffusion d’un matériau sonore qui lui est étranger. Elle est source d’une nouvelle signification musicale, et c’est la musique elle-même qu’elle est destinée à diffuser, qui devient parasite.

Le lieu : Plateforme Paris
73 rue des Haies, 75020 Paris

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Concert-installation : Soirée Orchestre code et disparition des corps
samedi 24 août à la Plateforme Paris à 20h30 – Prix libre

GOO – Grand Orchestre d’Ordinateurs

pendant 5h, le GOO, nouvelle forme d’orchestre, proposera une performance en forme de laboratoire audio et réseau où chacun des participants utilisent l’ordinateur à la fois comme instrument et comme outils de transformation de la réalité du concert. Une pièce dans laquelle on s’immerge, on disparaît, un instant dé-réalisé où le son guide les sens.

Le lieu : Plateforme Paris
73 rue des Haies, 75020 Paris

Plus d’info sur Electropixel.org

Réserve ta place (car limité!)

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Electronoise night

Samedi 23 août – 20h30 – 4/5€ – Le Zorba

Jenny Pickett – sensitive noise synth
https://archive.org/details/Canopy_2013

Enerzion – noise DIY electronics

Solar Return – Modular synth & radio harsh noise

Julien Heraud – Du Black Metal qui ferait de l’électroacoustique
https://soundcloud.com/julien-h-raud/

Cambia – Critical beats

Teniang – field recording indus-riot

Jokilla – UltraSpeedDrum shout performance

5/6€

avec le soutien de DOXA ESTA qui nous accueille au Zorba!

Le lieu : Le Zorba
137 rue du faubourg du temple, 75010 Paris, France

RÉSERVE TA PLACE!

Plus d’info sur Electropixel.org

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CORPS ELECTRONIQUES ET MORPHOLOGIE ABSTRAITE DU REEL

Au coeur du monde contemporain et de ses problématiques, la question du corps et de son développement, son amélioration, son perfectionnement par le biais de l’électronique et du numérique pose de nombreuses questions à la fois aux penseurs, à l’ensemble de la société et aux artistes.
Quand nous formulons “corps électroniques” nous pensons de façon immédiate au cyborg et à l’augmentation des possibilités du corps par la technologie. Donna Haraway nous dit que “Le cyborg est un organisme cybernétique, hybride de machine et de vivant, créature de la réalité sociale comme personnage de roman”.
Il s’agirait donc à la fois d’une fiction mais aussi d’un rapport social et d’une façon de voir le vivant sous l’angle de la cybernétique. Nous pensons qu’il peut exister d’autres rapports entre corps et machine qui ne soient pas ceux de la cybernétique de Norbert Wiener mais peut-être une relation plus distanciée.
Nous ne sommes pas tous des cyborg en devenir, la relation à la machine reste toujours externalisée, le smartphone et l’ordinateur portable restent toujours les outils que nous utilisons : ils ne sont pas intégrés ou relié à notre corps. Cependant dans certains cas le lien se fait plus fort comme les puces intégrées sous la peau qui permettent d’envoyer un signal radio à une machine.
L’avenir semble incertain, les approches sont multiples et ouvertes à différents points de vue.